Qualité défaut en entretien : Sachez répondre aux questions pièges
Constituer un CV solide, choisir des employeurs potentiels et mettre le pied dans la porte pour se présenter sont des réalisations énormes lorsqu’on cherche un emploi. Après tout, seuls environ 2 % des candidats sont même invités à passer un entretien, selon un rapport. Une bonne préparation à l’entretien est la prochaine étape cruciale. Même le candidat le plus qualifié peut être ébranlé par une question d’entretien inattendue ou difficile. Bien qu’il soit impossible de savoir exactement ce qu’un employeur demandera, l’examen des questions difficiles, de leur but et des façons de les aborder peut aider les demandeurs d’emploi à se sentir confiants et préparés pour leur entretien.
2 questions d’entretien difficiles et comment y répondre
Penser à l’avance aux questions d’entretien potentiellement difficiles et prendre le temps d’adapter les réponses à une entreprise particulière peut contribuer grandement au bon déroulement de l’entretien et aider un candidat à se démarquer. Certaines des questions les plus difficiles sont assez courantes et poussent les personnes interrogées à réfléchir de manière critique et créative à leurs réponses. D’autres sont inattendues et peuvent prendre les candidats au dépourvu.
Comment vous décririez-vous en un mot ?
Les humains sont complexes et ont de multiples facettes, donc s’engager dans un descripteur en un seul mot peut sembler trompeur. Il est tentant de choisir un adjectif large, comme « unique », ou un pari sûr et passe-partout comme « travailleur », mais ces réponses sont génériques et ne disent pas grand-chose aux employeurs potentiels. Au lieu de cela, les personnes interrogées devraient considérer le poste spécifique pour lequel elles postulent et adapter leurs réponses en conséquence.
« Choisissez quelque chose qui est aligné avec qui vous êtes et qui est l’entreprise ». « Par exemple, s’ils innovent, je ne choisirais pas le mot ‘classique’. Si vous pouviez résumer le meilleur de vous-même pour le présenter à l’entreprise, quel serait ce mot ? » Une tactique tout aussi appropriée consiste à choisir une caractéristique personnelle qui ne change pas, quel que soit le contexte. « Concentrez-vous sur un trait de comportement, comme la résilience, qui témoigne de votre façon d’accomplir votre travail et de votre capacité à vous adapter à la culture de l’entreprise. » Efforcez-vous de relier ce trait de caractère, quel qu’il soit, au poste ou à l’entreprise.
Les entretiens d’embauche sont des occasions pour les gens de se vendre, mais il est important d’être stratégique et de relier leurs réalisations au poste qu’ils recherchent. « Ce n’est pas seulement une occasion de montrer une réalisation, mais aussi de montrer quel type d’impact vous aimez conduire », comme aider les carrières des autres ou augmenter les revenus de l’entreprise. Un candidat peut citer une réalisation professionnelle ou personnelle, mais on suggère de s’en tenir au domaine professionnel. « Avez-vous escaladé le mont Everest, créé une association à but non lucratif ou sauvé une espèce d’oiseau en voie de disparition ? Si non, restez dans le domaine professionnel. Les candidats peuvent facilement en dire trop en entretien lorsqu’ils ont l’impression que l’intervieweur leur a posé une question personnelle. »
« Il s’agit de montrer sa valeur et son caractère, et encore une fois de montrer comment vous vous alignez avec l’entreprise ». La partie délicate consiste à s’assurer que les bonnes forces sont mises en avant. Il y a de fortes chances que les candidats qui ont été convoqués à un entretien aient déjà beaucoup de points forts qui les ont amenés là. Cependant, citer la « pensée créative » comme votre qualité la plus précieuse lors d’un entretien pour un poste de comptable est une occasion manquée. Mettez plutôt en avant une force qui est plus pertinente pour ce type de travail. Les points forts remarquables ne doivent pas nécessairement être des compétences techniques : « Les forces comportementales, comme la résilience ou la ténacité, sont particulièrement importantes et peuvent être complétées par des capacités. Une ou deux anecdotes pour leur donner vie les feront également adhérer à l’interviewer. »
Quelles sont vos plus grandes faiblesses ?
La clé de cette question est la sincérité. Présenter un trait positif comme une faiblesse est une tactique fatiguée qui ne va plus très loin auprès des gestionnaires d’embauche. Au lieu de cela, les demandeurs d’emploi devraient être honnêtes sur leurs points faibles et se concentrer sur les changements qu’ils font pour améliorer ces faiblesses.
« C’est une question classique « difficile » car il n’y a pas de réponse parfaite ». « Une bonne approche consiste à être franc sur un domaine sur lequel vous travaillez. Mais il est essentiel que vous souligniez comment vous avez déjà commencé à vous améliorer dans ce domaine, et les actions que vous continuez à prendre pour améliorer cette faiblesse. »